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PORTRAIT GOURMAND

Mes intuitions salées/ PORTRAIT GOURMAND/ RECETTES

Portrait Gourmand Cristel #1 : boeuf bourguignon et chocolat

Je collabore depuis plusieurs années avec la marque Cristel, une entreprise à taille humaine qui propose des ustensiles de cuisine haut de gamme en inox. J’ai eu au cours de la collaboration grand plaisir à aller à la rencontre des Hommes qui font battre le coeur de cette société basée à Fesches-Le-Châtel. Dernière chaque entreprise il y a des hommes et des femmes et derrière chacun d’entre eux il y a des histoires, des recettes qui se transmettent de génération en génération, des anecdotes, des souvenirs et beaucoup d’émotions !

J’avais envie à travers une série de portraits gourmands de vous présenter ces personnes qui font vivre Cristel en leur proposant de nous délivrer leurs recettes fétiches, anecdotes et secrets de cuisine. Tout ça sur un font de bruit d’inox qui résonne tel un orchestre magistral en cuisine 10 min avant la fin d’une épreuve dans Top Chef !

Je suis de nature curieuse et pas curieuse en mode gossip hein ;) curieuse d’apprendre des autres. Je trouve qu’on a tant à partager, à apprendre les uns des autres et la cuisine c’est exactement ce dont il s’agit : partage & transmission ! Je vous propose de se retrouver tous les mois avec un nouveau Portrait Gourmand, une nouvelle recette et des astuces dingues. J’essaierais aussi, quand cela sera possible, de mettre mon grain de sel dans la recette et d’y apporter ma petite touche à moi. Allez on démarre ce tout premier Portrait Gourmand Cristel avec Antoine.

Dis-nous en une phrase qui es-tu ? Je suis franc-comtois d’origine (et fier de l’être ☺), passionné par mon travail chez CRISTEL, mais aussi par la cuisine et le sport en général.

Quelle est ton poste au sein de Cristel ? Quelles sont les grands enjeux de celui-ci ? Je suis responsable marketing opérationnel, c’est à dire que je gère toute la communication qui accompagne le produit, que ce soit ce qui vient avec (livret, notice, flyer, packaging…) que la communication autour (presse, évènementielle, digitale). Il s’agit d’un poste où la créativité est reine, et où la rigueur est aussi très importante, nous avons énormément d’outils de communication chez CRISTEL et la gestion de chacun d’eux a une importance non négligeable.

Depuis combien de temps travailles-tu au sein de la société ? Depuis 11 ans.

Pour toi, Cristel c’est quoi ? CRISTEL est une entreprise familiale, à taille humaine, portée par ses valeurs fortes. Ce sont des produits d’une qualité exceptionnelle inégalée sur le marché, fabriqués en France avec passion et détermination depuis plus de 30 ans dans nos ateliers de Fesches-le-Châtel (Doubs). C’est aussi un engagement environnemental et sociétal infaillible, la volonté de faire un beau produit, utile à tous et respectueux de chacun.

La recette fétiche d’Antoine : le boeuf bourguignon ! (sa recette est à découvrir tout en bas de cet article)

Son proverbe favori : La chance sourit aux audacieux ! Et il en donne la preuve avec son petit secret de cuisine  » pour réaliser le boeuf bourguignon j’ajoute quelques carrés de chocolat noir en fin de cuisson qui permettent de lier parfaitement la sauce, l’épaissir un peu et lui donner une touche sucrée juste dingue ! » Je dois avouer que c’est audacieux et que je n’y aurais jamais pensé. Après avoir réalisé la recette d’Antoine je trouve que ça vient apporter un vrai plus au niveau de la texture de la sauce d’un velouté à en rougir, une véritable caresse en bouche et une claque de créativité. J’adoooooore.

Alors est-ce que vous aurez l’audace de tester cette recette ? Mon petit truc à moi pour ceux qui souhaitent réaliser ce boeuf bourguignon sans « alcool » remplacer le vin rouge par 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique et 750ml de jus de raisin. haha je vous entends d’ici « mais quel audace, quel toupet, sacrilège… mais qu’est-ce qui lui prend ! Un boeuf bourguignon sans vin rouge c’est comme du champagne sans bulles, un zèbre sans rayures, un ami sans humour ! » Même si on est tous d’accord sur le fait que la cuisson permet l’évaporation de l’alcool. Je sais que vous êtes nombreux à ne pas vous aventurer dans des préparations à base d’alcool alors c’est une alternative qui très sincèrement à plutôt bon goût. Pour les autres, more win and more chocolat please ;)

Pour la réalisation du boeuf bourguignon il faut être patient pour la cuisson laisser mijoter à feu doux 2 à 3h pour une viande qui font en bouche comme du chocolat. Ce qui nous laisse le temps de papoter et d’en savoir un peu plus sur Antoine. Bah ouais les soleils, mes deux plus grandes passions dans la vie CUISINER et PAPOTER hihihi !

Que t’évoque le mot cuisine ? Plaisir, gourmandise, créativité et partage.

Quel cuisinier es-tu ? Et quel est l’adjectif qui te qualifie le mieux en cuisine ? J’adore découvrir de nouvelles choses en cuisine et ne pas faire toujours pareil, suivre une recette mais en y ajoutant des ingrédients, des épices qui me semblent intéressantes, pour essayer d’apporter quelque chose de différent et d’étonnant !

Plutôt sucré ou salé ? Indéniablement salé.

Si tu étais un ustensile de cuisine, tu serais ? Pourquoi ? Je dirais un wok, c’est un ustensile tellement polyvalent, il permet de frire, faire sauter, mais peut aussi saisir et colorer, la montée rapide en température est un de ses atouts majeur.

Quelle est la personne qui t’inspire le plus en cuisine ? Personne en particulier, ce sont plutôt les ingrédients ma source d’inspiration, découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles textures, de nouvelles couleurs venues d’ailleurs, ça déjà, c’est voyager!

Ton plus beau souvenir culinaire d’enfance ? L’île flottante de ma grand-mère, je ne l’ai jamais retrouvé nulle part, mais je pense que tout le monde a un peu ce type de souvenir…

Ton plus grand cauchemar en cuisine ? L’assaisonnement, c’est toujours un casse-tête, réussir à assaisonner justement sans trop en mettre ou pas assez au risque qu’une saveur prenne le dessus sur une autre…

  • Difficulté ★☆☆☆
  • Recette pour 4 à 6 personnes
  • Temps de préparation : 30min
  • Temps de cuisson : 2 à 3h

Ingrédients :

  • 1kg de boeuf bourguignon
  • 120ml de bouillon de boeuf
  • 1L de vin rouge (ou 2 càs. de vinaigre balsamique et 750ml de jus de raisin)
  • 50g de beurre 
  • 4 carottes
  • 4 càs. ras de farine 
  • 4 gousses d’ail 
  •  1 dizaine de petits oignons nouveaux 
  • 2 clous de girofle
  • 4 carrés de chocolat noir 
  • 1 bouquet garni 
  • Poivre du moulin 

Préparation : 

  • Taillez le boeuf en cubes de 4cm environ. 
  • Epluchez les oignons nouveaux et les carottes. Coupez les carottes en rondelles et conservez les oignons nouveaux entiers. Epluchez et hachez les gousses d’ail.  
  • Dans une cocotte faites fondre le beurre, déposez le bouquet garni et les clous de girofles et faites revenir les oignons nouveaux jusqu’à ce qu’ils soient translucides. Reservez.  
  • Faites revenir à feu vif, dans cette même cocotte, les morceaux de boeuf bourguignon 3min et ajoutez les carottes coupées en rondelles. Poursuivre la cuisson, toujours à feu vif, jusqu’à ce que la viande soit bien dorée sur tous les côtés. 
  • Ajoutez la farine, laissez roussir puis ajoutez le bouillon de boeuf, le vin rouge, les oignons, l’ail haché, puis portez à ébullition. Baisser le feu et laissez mijoter à couvert 2 à 3h. 
  • Pour la version sans vin rouge : Ajoutez la farine la farine, laissez roussir, déglacez avec le vinaigre balsamique. Après réduction ajouter le bouillon de boeuf, le jus de raisin….
  • Ajoutez en fin de cuisson les carrés de chocolat :)

Merci infiniment à Antoine de s’être prêté au jeu de ce Portrait Gourmand et merci pour cette recette de boeuf bourguignon que je vais m’empresser de refaire. Quand à nous les soleils je vous dis à très vite pour un nouveau Portrait, de nouvelles recettes et tout plein de trucs et astuces en cuisine ! #sendinglove

Mon intuition gourmande me dit que…. ma recette de Loubia algérienne, le boeuf bourguignon du Maghreb !

PORTRAIT GOURMAND

Interview piquante…. qui s’y frotte s’y pique !

♫♫♫… « Dans la vie il y a qu’des cactus… aïe, aïe, aïe, ouille » ♫♫♫…♫ ça vous rappelle une musique ? Une chanson de Dutronc aux paroles qui semblent légères mais en réalité très engagées. Je m’écarte du sujet – comme d’hab me direz-vous – mais je trouve que ça valait quand même le coup d’être soulevé !

Dans la vie des Cactus il y a sans conteste Camille et Pauline. Les fondatrices, épicuriennes et gourmandes, du Cactus Club, une boutique dédiée à ces drôles de petites – parfois très grandes – plantes dans le 11ème à Paris.

Ces deux sœurs, pétillantes et qui affichent une complicité certaine, âgées respectivement de 27 et 23 ans viennent d’une famille de quatre enfants, dans laquelle le jardinage se transmet de père en filles et la décoration de mère en filles. Le rapport à la nature est primordial, manipuler la terre de ses doigts nus, bichonner ces petites merveilles de la nature, les regarder pousser de jour après jour apportent un profond sentiment de bien-être ! Le contact avec la nature est source de vie et d’apaisement pour Camille et Pauline « s’occuper d’elles, c’est un moment privilégié », « …à leur contact, un sentiment de détente et d’apaisement nous envahit. On ne pense plus à rien ! ».

Je trouve que les personnes qui aiment la nature sont des personnes pleines de vie et qui dit bon vivant dit aussi épicurien gourmand. C’est mathématique, c’est comme 1+1 font 2, quoi ! Sur les 15 dernières années j’ai déménagé pas moins de 10 fois. Je n’ai jamais, jamais eu de plantes peut-être parce que je pensais ne pas avoir la main verte et que ça me fendait le cœur de les faire mourir – Surtout quand tu as une maman qui a juste besoin de regarder une plante pour la faire pousser ! – Depuis un peu plus d’un an c’est devenu vital pour moi d’avoir des plantes à la maison… mon appartement est en train de se transformer en jungle ! C’est donc tout naturellement que j’ai voulu aller à la rencontre de Pauline et Camille et parler de toutes ces choses qui nous font du bien au quotidien.

Elles sont toutes les 2 issues à la base du marketing. Camille a travaillé quelques années dans le milieu de la finance avant de se lancer dans l’aventure avec Pauline, sa cadette, qui a fait le saut juste après avoir obtenu son diplôme sans passer par la case salariat. Ce parcours est à l’image de ce qui est en train de se passer dans notre société. Terminé les destinées toutes tracées, on se libère de tous les dictats et on réalise ses rêves voilà le message que nous délivrent Camille et Pauline au travers de cette belle aventure qu’est le Cactus Club. Une aventure faite d’entrepreunariat et de passion. Réaliser ses rêves #nothingisimpossible !

Elles ont pris la décision de se lancer après un road trip en Californie. Il ne leur a pas fallu plus de 6 mois, beaucoup de travail et une motivation sans faille pour faire sortir de terre le Cactus Club. La boutique a ouvert le 29 avril 2017 et vient donc de souffler sa première bougie.

Leur passion pour les plantes leur a permis d’acquérir toutes les connaissances, année après année, pour devenir aujourd’hui des expertes en la matière. J’ai eu envie de demander à Pauline & Camille quelle était leur plante préférée et elles m’ont confié, que ça changeait en fonction des saisons… tiens, tiens comme c’est drôle ! Je trouve là de grandes similitudes avec la cuisine, non ? La plante préférée de Camille en ce moment c’est la Piléa, une succulente et un cactus, et celle de Camille une Monstera obliqua, une plante tropicale. Le choix des plantes pour la boutique…? C’est au feeling me confient Camille et Pauline. Elles sont choisies une à une, selon leur forme, leur variété et surtout… toujours avec amour !

 

 

Impossible de ne pas demander aux filles 2 ou 3 astuces pour garder en pleine forme nos cactus. Attention… la minute #lesbonstuyaux arrive de suite !

  • RÈGLE N°1 : UN CACHE POT – La base de la base c’est d’avoir un pot percé pour ne pas faire stagner l’eau quand on les arrose. Bah oui un cache pot comme son nom l’indique c’est pour cacher un pot alors ne jamais rempoter votre plante directement dans un cache pot… sauf s’il est percé ;)
  • RÈGLE N°2 : LA LUMIÈRE – Mettre le cactus à la lumière en permanence car il vit dans des régions arides en plein soleil.
  • RÈGLE N°3 : L’ARROSAGE – L’arroser pas souvent mais abondamment, ne pas seulement mettre une cuillère d’eau (comme on l’entend souvent) sinon la racine reste sèche.
  • RÈGLE N°4 : LA FRÉQUENCE D’ARROSAGE – Connaître la fréquence d’arrosage en fonction de la taille du pot, de la variété ou encore de la saison. Certains cactus ne s’arrosent qu’une seule fois par mois, les plus grandes tous les 2 mois.
  • RÈGLE N° 5 : L’ÉCOUTE – Il faut apprendre à faire connaissance avec vos plantes, si vous êtes à leur écoute elles vous diront tout ce que vous voulez entendre. Il faut réussir à interpréter leur langage.
  • RÈGLE N°6 : L’ORIGINE – Et enfin il faut connaître la provenance de la plante, le milieu naturel dans lequel elle vit à la base pour adapter la façon dont vous prendrez soin d’elle.

 

Bon c’est pas tout mais on a très envie d’entendre Camille et Pauline nous parler « bouffe », non ? Alors c’est parti !

Quelle est la texture qui se rapproche le plus de vos personnalités : fondante, croquante, croustillante, moelleuse…?
P : on a du mal avec cette question, moi je dis croquante à l’extérieur, fondante à l’intérieur… c’est dur, moi je dis fondante. Fondante aussi Camille ?
C : on est fondante toutes les deux. (rires!)

Que vous évoque le mot cuisine ?
P : un art, je regarde l’émission après top chef et je suis fascinée. Je suis allée une fois dans un trois étoiles, je peux même pas t’expliquer, te décrire. On est hyper gourmandes ! Quand je vois ce qu’on peut faire, les personnes qui passent des heures et le truc est wahou, je trouve ça incroyable. C’est incroyable ce qu’on peut faire avec la cuisine, ça va loin !
C: ouais, c’est un art !

Quel est l’adjectif qui vous qualifie le mieux en cuisine ?
C : je pense qu’on est généreuses.
P : oui généreuses, je fais toujours pour dix, on a grandi dans une famille de 4 enfants donc on a toujours été habituées aux bonnes portions, puis on est méditerranéen #smileycleindoeil

Plutôt sucré ou salé ?
P : salé à 150%. C’est très marrant parce qu’avant j’étais très salé, je mangeais jamais de dessert rien, je prenais le plateau de fromage. Mais là, depuis l’année dernière, je sais pas si c’est parce que je vieillis mais je mange du chocolat le soir.
C : moi je suis les deux, mais j’aime beaucoup le sucré quand même.

Quelles cuisinières êtes-vous ?
P : malheureusement une cuisinière qui n’a pas le temps, une cuisinière pratique. Pratique mais jamais de conserves ni de surgelés. Si j’ai pas le temps je vais m’acheter une bonne tomate, avec du fromage, du bon jambon,… mais jamais de notre vie notre maman nous a fait manger des petits pots, jamais et il faut croire que c’est resté.
C : oui pratique, c’est du fait maison pratique, un plat de pâtes avec une sauce fraîche par exemple.

Si vous étiez un ustensile de cuisine, lequel ? Et pourquoi ?
C : un couteau, tu peux tout faire avec un couteau c’est plus pratique.
P : une cuillère en bois, parce que j’en utilise souvent et la cuisine méditerranéenne c’est LA cuillère en bois.

Si vous ne deviez manger qu’un seul aliment pour le restant de votre vie, lequel serait-il ?
P : le fromage
C : les pâtes

Quel est le plat/dessert/gourmandise que vous mangeriez sans faim ?
P : les raviolis de la Calabraise, c’est un petit traiteur italien mais ils font tout maison et c’est juste dément. J’ai jamais trouvé un traiteur italien qui faisait de la cuisine aussi bonne. C’est à Hyères les palmiers dans la vieille ville, ça s’appelait Agosta à l’époque j’avais même inventé une chanson pour ça (Pauline qui se lance dans l’interprétation de son hit). Et là notre maman est dans le sud, et quand elle nous rend visite on lui demande de nous en ramener plein et après on congèle tout.
C : les raviolis aussi, mais y a tellement d’autres choses que je mange sans fin, la pizza au Nutella, la blanquette de veau…

Votre plus beau souvenir culinaire d’enfance ?
P et C : le gâteau de semoule au chocolat, ou quand on ramassait des cèpes l’été. C’est vrai que lorsqu’on allait avec notre papa ramasser les champignons on était toutes fières de trouver un beau cèpe et après on le mangeait. Mais c’est vrai le gâteau de semoule au chocolat de notre maman, ça ressemble à rien du tout, mais c’est tellement bon. Le nombre de copines à qui on disait « mange, mange » et qui répondaient « ça me dit rien ». Elles finissaient toujours par succomber – on est très persuasives hihihi- et à trouver ça finalement trop trop bon !

Quelle est la personne qui vous inspire le plus en cuisine ?
P et C : elles tournent la tête, se regardent, hochent la tête, esquissent un sourire, se retournent vers moi et lancent un « MAMAN ! » à l’unisson et sans aucune hésitation.

Quel est votre ‘QG’ culinaire ?
P et C : chez maman

Nous aussi on aimerait bien dîner chez « maman », non ? ;) J’espère que cette interview piquante vous a plu. Les cactus prennent de plus en plus de place dans notre vie et il ne serait pas étonnant de voir arriver ces drôles de plantes dans nos assiettes dans les années à venir. Nous connaissons déjà tous la figue de barbarie le fruit comestible du cactus, mais les raquettes du cactus sont aussi comestibles et au Mexique ils ont une place très importante dans la gastronomie locale, dans les yaourts, les soupes, ou encore au barbecue ! Affaire à suivre donc…

Voici l’adresse et les horaires du Cactus Club, si l’envie d’aller y faire un petit tour vous prend, 29 Rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris.

  • Lundi : Fermé
  • Mardi : 12:00 – 20:00
  • Mercredi : 12:00 – 20:00
  • Jeudi : 12:00 – 21:00
  • Vendredi : 12:00 – 20:00
  • Samedi : 11:00 – 19:00
  • Dimanche : 14:00 – 18:00
Mon intuition me dit… que tu aimerais aussi le Portrait Gourmand de Margaux Motin qui croque la vie comme elle crique les tomates !

PORTRAIT GOURMAND/ RECETTES

Anne Coppin – Quand la cuisine du monde devient son monde, portrait d’une voyageuse gourmande

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Si nous devions mettre des nouilles chinoises les unes à côté des autres pour définir le nombre de kilomètres parcourus par Anne il en faudrait des tonnes pour des milliers de kilomètres parcourus à travers le monde. L’utilisation des nouilles chinoises comme élément de mesure n’est pas anodin puisque c’est un plat de pâte sauté dégusté sur un trottoir en Thaïlande, à 12 ans, qui changera à jamais le cours de son histoire. Nous aurions pu aussi appeler ce chapitre « Quand Anne rencontre la cuisine du monde », ou « Coup de foudre en Thaïlande », ou… « Le premier jour du reste de sa vie », ou…. bon ok je m’arrête là ! Il faut dire que quand les saveurs de l’Asie ce sont invitées dans le cœur gourmand d’Anne c’était pour ne plus jamais en ressortir, sauf en mets salés ou sucrés dans l’assiette !

Vous vous souvenez de cette tajine que vous avez littéralement adoré au Maroc ? Depuis vous cherchez à retrouver cette saveur aux notes épicées semblant venues d’ailleurs et vous n’y arrivez pas ? Bah Anne c’est un peu son dada ! Retranscrire, avec les produits à notre disposition, la note parfaite d’un bò bùn dégusté au Vietnam – il y a 5 ans et dont les souvenirs hantent vos papilles – et refaire la recette chez soi. Et tu sais quoi, bonne nouvelle Anne nous offre toutes ses recettes dans son ouvrage « Happy World Food – 80 recettes pour faire voyager votre cuisine ». Mais Happy World Food c’est aussi une approche décomplexée et authentique de la cuisine, une cuisine que l’auteure souhaite rendre accessible à fous !
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Chaque recette est introduite par quelques mots et chaque recette a sa propre petite astuce… et pour les gourmands d’astuces il y en a donc 80 a découvrir dans Happy world food… et là, bah on est vraiment Happy ! (désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher !)

Pour les choses un peu plus pragmatique… Ou trouve t’on ce livre ? A combien et quand ? Et Bien J-1… les z’amis ! Et ouais le livre sera en librairie, à 22€, demain le 20 octobre 2016 ! Disponible à la FNAC, sur Amazon et dans toutes les grandes mais aussi les petites librairies.

 

Une chouette fille, un beau livre et une belle rencontre. Je vous partage très bientôt ma recette préférée du livre sur le blog et en attendant on découvre le Portrait Gourmand d’Anne Coppin une voyageuse cœur – grand – rempli de saveurs.
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  • Quelle est la texture qui se rapproche le plus de ta personnalité : fondant, croquant, croustillant, moelleux…? Croquant. Je peux avoir une petite carapace fine qui se fend lorsque l’on vient dans mon univers. A l’intérieure, je suis plutôt tendre.
  • Que t’évoque le mot cuisine ? Le plaisir. Faire la cuisine me calme, me rend instantanément heureuse. J’aime le fait que la réalisation soit si agréable. Et que la finalité le soit encore plus ! On dit souvent que la cuisine, c’est de l’amour. Franchement, c’est vrai !
  • Quel est l’adjectif qui te qualifie le mieux en cuisine ? Energique. J’en ai beaucoup lorsque j’enfile un tablier. Et j’aime les plats qui en ont aussi, de l’énergie…
  • Plutôt sucré ou salé ? Assurément salée !
  • Quel cuisinière es-tu ? Débrouillarde. Je peux te faire un menu pour 6 personnes, à la dernière minute, avec un frigo presque vide et trois vieux légumes.
  • Si tu étais un ustensile de cuisine ? Et pourquoi ? Si j’étais un ustensile, je serai un blender. Je reste dans mon coin bien tranquille, discrète mais si on a besoin de moi, je peux faire plein de choses différentes, très vite, très efficacement. Et je deviens indispensable… ;-)
  • Si tu ne devais manger qu’un seul aliment pour le restant de ta vie, lequel serait-il ? Ce serait du porc laqué. J’en suis dingue.
  • Quel est le plat/dessert/gourmandise que tu mangerais sans faim ? Les carottes façon pickles, marinées au vinaigre à la vietnamienne. J’en ai tout le temps dans mon réfrigérateur car j’en ai tout le temps envie. J’adore l’acidité. C’est une saveur qui me passionne et à laquelle je suis complètement addict !
  • Ton plus grand ‘cauchemar’ en cuisine ? La bouteille de gaz qui est émet son dernier souffle, alors que vos invités sont déjà à table, et que vous vous apprêtez à faire sauter-minute le plat principal. Désarroi.
  • Ton plus beau souvenir culinaire d’enfance ? Un plat de pâte sauté mangé sur un trottoir, en Thaïlande, lorsque j’avais 12 ans. Il a influencé le restant de ma vie et si j’y pense j’en ai les larmes aux yeux… J Ce voyage a été un coup de foudre pour les saveurs asiatiques, c’est lui qui m’a ouvert à la cuisine du monde.
  • Quelle est la personne qui t’inspire le plus en cuisine ? Kei Kobayashi. Un véritable artiste, discret et génial. J’aime sa cuisine tendre, sensuelle, vigoureuse
  • Quel est ton ‘QG’ culinaire ? Kintaro. Une cantine japonaise dans le 2ème arrondissement de Paris. Je me poste au comptoir et je regarde ce qui se passe derrière la vitre. Les flammes d’un mètre qui lèchent les woks, les paniers individuels de pâtes cuisant dans une marmite immense puis vigoureusement égouttées par terre (j’aimerais tellement faire ça chez moi), le nettoyage des feux à grande eau …C’est mieux que le cinéma.
Mon intuition me dit que…. ça va voyager dans les cuisines !
PORTRAIT GOURMAND

Rencontre avec Olivier Delacroix, journaliste aux allures de rugbyman et au coeur gourmand !!

DANS LES YEUX D'OLIVIER

Impossible d’être passé à côté d’Olivier Delacroix dans le Paysage Audiovisuel Français, ce journaliste aux allures de rugbyman et aux dreadlocks pose un regard atypique sur notre société et sur ceux qui la composent dans son émission diffusée sur France 2, « Dans les yeux d’Olivier ». Avec sa sensibilité, son sens tout particulier de l’écoute et son intérêt profond pour ceux qu’il rencontre, il va chercher la parole là où les épreuves et les traumatismes de la vie l’ont emprisonnée.

Le premier épisode de la nouvelle saison de « Dans les yeux d’Olivier » sera diffusé le 16 juillet sur France 2 à 22h30 avec « Ce corps qui est le mien ». Olivier Delacroix part à la rencontre de femmes et d’hommes lancés à la reconquête d’un physique qui les a amenés à perdre l’estime d’eux-mêmes.

Aujourd’hui c’est à mon tour de partir à la rencontre d’Olivier Delacroix et c’est avec plaisir que cet homme au grand cœur gourmand m’ouvre les portes de sa cuisine en acceptant de répondre à mes questions.

Que vous évoque le mot cuisine ?

La cuisine incontestablement est le lieu le plus convivial de la maison. Nous nous retrouvons souvent à y passer une bonne partie de la soirée, même lors de diners entre amis. Car on commence toujours à boire un verre autour des plats qui mijotent, en grignotant quelques tapas sur le bar américain. Ça papote et ça papote… et on s’aperçoit que finalement nous y sommes restés tout le temps.

Quel est l’adjectif qui vous qualifie le mieux en cuisine ?

Gourmand.

Plutôt sucré ou salé ?

Salé.

Quelle est la texture qui se rapproche le plus de votre personnalité : fondant, croquant, croustillant, moelleux…?

Piquant !

Quel cuisinier êtes-vous ?

Vraiment ? …. nul.

Si vous étiez un ustensile de cuisine ? Et pourquoi ?

Une poêle car c’est l’ustensile qui permet d’accéder à une cuisson parfaite, maitrisée…

Si vous ne deviez plus manger qu’un seul aliment pour le restant de votre vie, lequel serait-il ?

Le fromage !!!

Quel est le plat/dessert que vous mangeriez sans faim ?

Des profiteroles.

Votre plus grand ‘cauchemar’ en cuisine ?  

Me retrouver obligé de cuisiner des tripes à « la mode de Caen ». Et d’être obligé de les gouter !!!

Votre plus beau souvenir culinaire d’enfance ?

Ma grand mère paternelle qui me cuisinait ses recettes corses.

Quelle est la personne qui vous inspire le plus en cuisine ?

Olivier Roellinger

Ah moi aussi l’idée de me retrouver à cuisiner des tripes m’angoisse et impossible d’imaginer devoir les goûter !! Un grand merci à Olivier d’avoir accepté de se prêter au jeu de cette rencontre gourmande…. d’ailleurs « Nos chemins sont semés de rencontres » est le titre de son livre, un livre dans lequel Olivier nous fait l’honneur de nous partager ses rencontres avec toute la profondeur et sensibilité qu’on lui connait.

Nos chemins sont semés de rencontres aux éditions Michel Lafon – Crédit photo © Michel Lafon

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PORTRAIT GOURMAND

Le Chef est une Femme… et une femme pleine de vie !!

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Il y a quelques semaines j’ai eu le plaisir de participer à la Food Fun Fair pour la présentation de la Collection culinaire printemps/été du Chef Elise. L’invitation mentionnée « une expérience culinaire unique dans l’atelier loft ». L’expérience unique était bien au rendez-vous pour une soirée, comme à la maison, ambiancée riche en partage et gourmande à souhait avec une mention spéciale pour le boeuf, poire & roquefort… yummy un délice !! Il suffit de regarder le sourire du Chef Elise sur cette photo pour comprendre qu’en allant au Loft on est certain d’y trouver du bonheur !!

 

 

Le Chef Elise a accepté de se prêter au jeu de ce Portrait Gourmand, une belle occasion de la découvrir….

Que vous évoque le mot cuisine ?

La cuisine m’évoque non pas un mes trois mots : le partage, la convivialité et le plaisir

Quel est l’adjectif qui vous qualifie le mieux en cuisine ?

Je dirai l’efficacité. Transmettre mon amour de la cuisine lors de mes cours à 2 ou 100 personnes en même temps demande de l’organisation.

Plutôt sucré ou salé ?

J’adore le salé ! J’adore le cuisiner et surtout le manger !

Quelle est la texture qui se rapproche le plus de votre personnalité : fondant, croquant, croustillant, moelleux…?

Je suis fondante. On dit de moi que je suis une personne douce et calme !

Si vous étiez un ustensile de cuisine ? Et pourquoi ?

Je serai la maryse qui permet de mélanger avec délicatesse les ingrédients. Cet ustensile est super pratique.

Si vous ne deviez plus manger qu’un seul aliment pour le restant de votre vie, lequel serait-il ?

Aie Aie Aie ! La coquille Saint Jacques, car c’est un aliment qui se suffit à lui même.

Quel est le plat/dessert que vous mangeriez sans faim ?

Une bonne salade de fruits frais maison en changeant sa composition en fonction des saisons.

Votre plus grand ‘cauchemar’ en cuisine ?  

Un four ou des plaques qui ne fonctionnent pas !

Votre plus beau souvenir culinaire d’enfance ?

La préparation des crêpes avec ma maman … j’en sens encore l’odeur.

Quelle est la personne qui vous inspire le plus en cuisine ? 

Jean François Piège, tout en simplicité et en noblesse. Je suis fan !

Voilà les gourmands, j’espère que ce Portrait vous a plu. A très vite pour un autre Portrait Gourmand… et d’ici là pour en savoir plus sur le Chef est une Femme je vous invite à cliquer ici: www.lechefestunefemme.fr