J’aurai adoré être ethnologue, La théorie de la contorsion, La tectonique des plaques,… Impossible que vous soyez passé à côté d’une de ces BD !!
Margaux Motin Illustratrice à la plume aiguisée et colorée, n’a de cesse de nous faire vibrer avec des récits attachants, irrésistiblement drôles et poétiques, du quotidien d’une trentenaire… Qui, il faut le dire, nous ressemble !! C’est donc avec impatience que nous attendons la sortie de sa prochaine BD. D’ici là, Margaux nous ouvre son cœur avec gourmandise en acceptant de se prêter au jeu de ce Portrait Gourmand.
Que t’évoque le mot cuisine ?
Une grande table, de la vie partagée, du plaisir, des parfums délicieux, de belles couleurs.
Quel est l’adjectif qui te qualifie le mieux en cuisine ?
Intuitive. Genre Ratatouille. J’ai mon petit rat sous le chapeau qui me souffle quoi faire pour que ça soit bon. « Poulette mets du gingembre râpé et de la coriandre dans tes carottes » « poulette fourre du romarin dans le derrière de ton poulet » jusque là il m’a plutôt bien conseillé.
Plutôt sucré ou salé ?
Salé. Le sucre ça me plombe.
Quelle est la texture qui se rapproche le plus de ta personnalité : fondant, croquant, croustillant, moelleux…?
Crousti-moelleux.
Quelle cuisinière es-tu?
Une cuisinière du quotidien. Mon mec et moi on bosse à la maison, on fait nos courses au marché pour avoir des produits frais et de saison, et on cuisine midi et soir. On y mets vraiment du cœur, quand on attaque nos assiettes, on est dans un kiffe total. Après des années de plats préparés achetés sous vide au supermarché, de sauces en conserves, de surgelés, on a re-découvert le plaisir de prendre son temps, de mijoter, de rêver a ce qu’on aimerait manger, d’inventer, c’est quasi religieux! Et on fait de grosses portions pour pouvoir en congeler pour les jours ou on est pressés. ON est des oufs.
Si tu étais un ustensile de cuisine ? Et pourquoi ?
Une cuillère en bois. C’est rond, c’est doux, c’est ta meilleure amie. Ca te permet de goûter, de mélanger, de doser, c’est une véritable alliée.
Si tu ne devais plus manger qu’un seul aliment pour le restant de ta vie, lequel serait-il ?
Des tomates.
Quel est le plat/dessert que tu mangerais sans faim ?
Les curry de mon amoureux. il a été obligé de revoir ses proportions pour en faire moins parce que je me resservais jusqu’a ce qu’il n’y en ai plus. je veux dire, même a 17h en passant dans la cuisine je soulevais le couvercle du wok pour aller en bouffer avec les doigts, froid.
Ton plus grand ‘cauchemar’ en cuisine ?
Avant c’était d’être isolée quand tu cuisines pendant que les invités picolent au salon. Je faisais cramer tous mes repas parce que j’avais envie et besoin d’être avec les gens et je réalisais a 23h00 après avoir vidé deux bouteilles de vin que mon rôti carbonisait en cuisine depuis 2 heures. Aujourd’hui j’ai une cuisine ouverte sur le salon avec un ilot central (Dieu bénisse les ilots centraux) du coup je peux cuisiner ET boire AVEC les gens que j’aime.
Ton plus beau souvenir culinaire d’enfance ?
Les tomates à la croque en sel sur la plage en aout.
Quand on partait pique niquer, tous a vélo sur les petits chemins de sable en Normandie, sous le gros soleil d’aout, avec tous les copains des parents, les enfants, les cousins, et qu’on sortait les belles tomates de la glacière, un peu de sel, une bouchée, un peu de sel, une bouchée, et le jus des tomates qui dégouline sur les poignets, les pieds dans le sable, entre deux bains de mer. Moi j’essorais mes cheveux mouillés sur la tomate pour la saler avec le sel de mer. C’était la vie, la liberté, la « sauvagitude ».
Retrouvez toute la bonne humeur de Margaux Motin sur son blog http://margauxmotin.typepad.frÀ très bientôt pour un nouveau Portrait Gourmand !! D’ici là,… tout plein de bisous gourmands !!